Choeur Marc-Antoine Charpentier
2025-2026
Le REQUIEM de VERDI
Le Requiem de Verdi constitue, à lui seul, le programme d’étude de la saison 2025-2026. Ce chef d’œuvre avait été produit, en 2013, afin de célébrer le cinquantième anniversaire de la création de notre chœur ; Treize années plus tard, notre formation chorale est toujours aussi vivante et dynamique ! Trois concerts sont déjà prévus : à Melun (L’Espace) le 12 mai , à la Cathédrale St Etienne de Meaux le 5 juin , et à la Cathédrale St Etienne de Sens, le 7 juin
Plusieurs formations musicales du département de Seine-et-Marne, l’Orchestre Symphonique en Résonance, le Chœur du Montois et du Provinois, et le Chœur Marc-Antoine Charpentier, participeront à ces concerts, ainsi que 4 solistes de renommée nationale. Tous seront dirigés par Frédéric Baudry.
Ce grandiose "Requiem" est bien une des œuvres majeures de Verdi dans laquelle il se montre particulièrement inspiré. Il est vrai qu'il fut profondément touché par la mort à Paris, en 1868, de son grand ainé : Rossini ! Giuseppe VERDI, alors âgé de 55 ans, propose, à son éditeur Ricordi, que les compositeurs les plus réputés d'Italie ( dont leur doyen, Mercadante) s'unissent pour écrire une Messe des Morts , à la mémoire de Rossini.
Cette œuvre ne devait être exécutée qu'une seule fois à la Basilique de San Petronio à Bologne. En 1871, Verdi reçut une lettre du Directeur du Conservatoire de Milan, qui le pressait d'achever seul l'ouvrage. Ceci, lié au fait de la mort de Manzoni, dont Verdi était un ardent admirateur, provoqua la décision du compositeur de terminer au plus vite sa composition.
L'œuvre gigantesque fut achevée en peu de mois, et la première exécution eut lieu le jour du premier anniversaire de la mort de Manzoni, le 22 Mai 1874, avec la collaboration des plus grands solistes de la SCALA, et d'un chœur de 120 chanteurs.Dans ce grand chef d'œuvre qu'est le « Requiem », on retrouve la verve de Verdi dans tout ce qu'il a de meilleur : le lyrisme, la véhémence, la force, la douceur, toute la gamme expressive des sentiments, jusqu'au chant quasiment élégiaque exprimé par la soprano et les chœurs réunis dans le « et lux perpetua luceat eis».
2024-2025
Deux programmes de concert de caractères bien différents seront présentés au cours de cette saison:
Ce sera tout d’abord un concert de Noël donné en commémoration du 230 ème anniversaire de la mort de Marc-Antoine Charpentier ! Au programme figurera la Messe de Noël ainsi qu’une large partie de la cantate « In Nativitatem Domini Canticum » de ce grand compositeur du 17ème siècle. Cette cantate dont la restitution a été effectuée par Jean Martin en 1963, est à l’origine du choix de notre patronyme. La basse chiffrée en fut réalisée par Léon Marichelle, organiste diplômé de l’Ecole Niedermeyer.
Les grands chœurs d’opéra, c’est un genre musical que la chorale avait présenté voici déjà plusieurs années et qu’elle a proposé à nouveau en concert ce mardi 24 juin à L'Escale de Melun pour le plaisir d’entendre des célèbres et magnifiques chœurs extraits des grands Opéras de Mozart, Verdi, Bizet, Puccini, Rameau, avec une incursion dans le domaine de l’Opérette : Jacques Offenbach. ........"Oui, nous allons chanter....." repris en bis sous les applaudissements du public
2023-2024
CARMINA BURANA: Chants profanes de Carl
Le Chœur Marc-Antoine Charpentier présente les célèbres et populaires « Carmina Burina », chants profanes de Carl Orff, avec la participation du chœur du Conservatoire de Corbeil-Essonnes (chef de chœur : Sylvie Demay), la chorale Vocalys de Nemours, l’Orchestre du Conservatoire de Musique de Sens et les Verseaux du Loing de Nemours. Ce concert permettra d’entendre également la Misa Caribe, composée par Fernando Géraldes, heureusement inspiré par des rythmes cubains, des mélodies vénézuéliennes, salsa, boléro, la bachaga et le merengue dominicain. Actuel directeur du Chœur Marc-Antoine Charpentier, il assumera la direction des trois concerts, particulièrement dynamiques et rythmés, que l’on pourra entendre (ou réentendre) le samedi 25 mai à la Scène du Loing de Nemours, puis le samedi 8 juin à l’Auditorium du Musée Aéronautique et Spatial SAFRAN, à Réaux (proche de Melun), et enfin à la Salle des Fêtes de Sens (89) le dimanche 16 juin.
Carl Orff a donné en sous-titre à ses Carmina Burana, ouvrage créé en 1937 à Francfort, la mention « Cantiones profanae cantoribus et choris cantandae comitantibus instrumentis atque imaginibus magicis ». Il a ainsi souligné ses intentions ; il ne s’agit pas là d’une simple mise en musique des textes profanes du manuscrit de Benediktbeuren, mais bien de tableaux magiques qui évoquent avec tous les moyens du théâtre, l’extase qui soulevait le drame antique. Une condition supérieure qui va de pair avec la protestation des vagabonds doit remplacer l’illusion romantique d’essence moyenâgeuse. L’énergie originelle vitale et le destin impénétrable, deux conceptions élémentaires de théâtre d’Orff, sont ici célébrés.
Misa Caribe de Fernando Géraldes:
La Misa Caribe est une œuvre qui cherche à réconcilier la musique populaire et la musique “classique” ou "cultivée" ou quel que soit son nom...et d’autre part, à ce que la puissance des rythmes afro-américaines puissent nous aider à garder la joie et l’espérance dans nos prières.
2022-2023
STABAT MATER de DVORAK
TE DEUM de Joseph Haydn
Ce concert est donné par quatre excellents solistes de renommée nationale, le chœur Marc-Antoine Charpentier, le chœur du Montois et du Provinois et l’Orchestre Symphonique En Résonance. Tous seront placés sous la baguette de Frédéric Beaudry,
Dvorak (1841 – 1904) est un compositeur bien connu pour sa symphonie, dite « du Nouveau Monde ». La musique symphonique ou pour ensemble de chambre l’ont fait connaître, mais il écrivit aussi onze œuvres chorales. Ses dons naturels pour des compositions de grande ampleur apparaissent clairement dans le « Stabat Mater », souvent considéré comme le premier oratorio tchèque. Terminé en 1878, il fut donné en 1882 par Janacek à Brno. Les nombreuses représentations qui suivirent à l’étranger remportèrent un immense succès et établirent sa réputation, principalement dans les pays de langue anglaise ainsi qu’au Japon.
Dvorak commença le « Stabat Mater » quelques mois après la mort de sa première fille, à peine âgée de 2 jours, et en termina l’esquisse entre le 19 février et le 7 mai 1876. Il l’abandonne ensuite pendant dix-sept mois, pour le reprendre après avoir été frappé par de nouveaux malheurs. Ce fut tout d’abord la mort de sa seconde fille : Âgée de onze mois, celle-ci absorba une solution de phosphore pendant un court instant d’inattention, et mourut le 13 août 1877. Puis, le mois suivant, le 8 septembre, son fils aîné devait, lui aussi, disparaître, emporté par la variole !
novembre 2022:
Tel est le contexte dans lequel fut composée cette œuvre humaine et émouvante, profondément imprégnée de ferveur religieuse.
Les souffrances de la mère du Christ, dépeintes dans le texte admirable attribué généralement à Jacopone de Todi (mort en 1306), reflètent aussi la douleur du compositeur devant la mort de ses enfants.
Le « Stabat Mater » se compose de dix parties indépendantes, dont deux seulement, la première et la dernière, sont reliées par leur thème, constituant en quelque sorte le cadre de l’œuvre.
Le compositeur a su exprimer ici, dans un style relativement simple, toute la variété des sentiments humains, de l’abîme de la douleur au faîte de la prière miséricordieuse.
Pour mieux marquer la célébration du 60ème anniversaire du Chœur Marc-Antoine Charpentier, le concert débutera par un Te Deum de Joseph Haydn qui a mis en musique à deux reprises le chant de louange ambroisien. Le Te Deum pour l’Impératrice Marie Thérèse était une commande de la Cour de Vienne et date de la maturité artistique de Haydn (1800). La riche distribution de l’orchestre donne à l’œuvre, de laquelle les solistes sont absents, une sonorité particulièrement somptueuse, que l’on retrouve également dans les chœurs de la Création.
2021-2022
REQUIEM DE MOZART
TE DEUM DE MARC-ANTOINE CHARPENTIER
La Passion selon Saint Jean de Jean*Sebastien Bach
Ce concert célèbre le renouveau à la vie après cette longue période d'isolement: nous confierons à Marc-Antoine Charpentier le soin de lancer un "Te Deum" pour exprimer notre joie présente!
Nous exprimerons égélementnotre espoir en cet avenir qui nous est à nouveau offert. Comment l'exprimer mieux que Jean-Sebastien Bach dans sa "Passion selon St-Jean", tout particulièrement dans le cheour d'ouverture et le choeur final, avec un point culminant dans le dernier choral!
Enfin, en souvenir de toutes les victimes dues à la COVID qu'il nous est impossible d'oublier, nous exprimerons nos pensées, guidées par le sublime Requiem de Mozart.
Ce concert sera donné avec le concours de solistes, du choeur Marc-Antoine Charpentier et de l'Orchestre Sinfonietta de Paris, tous placés sous la direction de Evelyne Béché.
2020-2021
CONCERT MOZART:
Le programme de ce concert permet d’aborder les différents aspects de l’œuvre de Mozart, de sa prime jeunesse aux derniers instants avant sa mort, en particulier dans le domaine sacré.
Nous entendrons ainsi la sérénade en sol majeur K. 525 dite Une petite musique de nuit, composée par Mozart, qui respire la joie par la spontanéité de son chant allègre autant que par la perfection dense et délicate de ses formes. Ne résonne-t-elle pas en fait comme un écho attendri à certaines heures heureuses de son adolescence ? C’est ainsi que s’inscrit également l’Offertoire « Sub tuum praesidium » K. 198 écrit en 1773 pour deux voix de femmes et orchestre à cordes.
Le Laudate Dominum, extrait des Vêpres d’un Confesseur se détache de l’ensemble de cette partition écrite dans un style plutôt académique et mondain, par l’intensité expressive apportée au texte.
Les Litanies de Lorette (Litaniae Lauretanae de Beata Maria Virgine) K.195 sont écrites en mai 1774 dans la période salzbourgeoise de la vie de Mozart. On pense que leur histoire est liée à celle de la Sainte Maison de Lorette, maison de la Vierge Marie, qui fut légendairement transportée depuis la terre sainte vers la ville de Lorette devenue sanctuaire marial.
La Messe solennelle en ut majeur, dite du Couronnement (K.317), écrite en mars 1779, inaugure une autre voie expressive que Mozart employait jusqu’alors dans ses compositions d’église, en privilégiant un souci permanent de l’expressivité d’ensemble avec plus d’ampleur symphonique et de solennité monumentale.
Une légende veut que la messe porte ce nom, du fait qu'elle ait été exécutée lors du couronnement de deux princes, celui de Léopold II, Roi de Bohême à Prague, le 6 septembre 1791, en présence de Mozart, et par Salieri en 1792, lors du couronnement de François III de Bohême, le futur François Ier d'Autriche.